
Es ist daher wirklich entscheidend, die Lücken unseres Verständnisses zu benennen sowie Forschungsfragen, technische Probleme und Methoden zu klären. Der zweite Teil untersucht, in welchem Maße das besagte Desinteresse durch die Konzepte der sozialen Raums und der sozialen Mobilität, wie sie in den letzten Jahrzehnten von Soziologen und Anthropologen entwickelt worden sind, herausgefordert wird.

Der erste Teil dieses Beitrags beschäftigt sich mit den Gründen für dieses mangelnde Interesse und beleuchtet dabei vor allem die Rolle historischer Modelle wie die französische ,Feudalrevolution“, neo-malthusianische Interpretationen, das englische Kommerzialisierungsmodell und die Großen Erzählung der italienischen Fernhändler des Mittelalters. Ihrer großen Bedeutung zum Trotz gehört die soziale Mobilität nicht zu den bevorzugten Gegenständen der Historiker des Mittelalters. Il souligne l'importance d’étudier la mobilité à l'intérieur des groupes sociaux, et fait valoir qu'il faut bien distinguer entre deux types de mobilité sociale à l'époque médiévale: d'une part une mobilité sociale «auto-générée» et d'autre part une mobilité sociale endogène, créatrice de conflits. Il aborde le rôle modélisant des représentations acquises, et les contraintes imposées sur l'action des individus par les usages familiaux et le genre. Cet essai définit les éléments constitutifs des identités sociales, la pluralité des échelles sociales, et les canaux de mobilité sociale. Par conséquent, il est vraiment important d'indiquer les lacunes de notre compréhension, et de clarifier la problématique de recherche, les questions techniques et méthodologiques. La seconde partie évalue dans quelle mesure ce manque d'intérêt des médiévistes pour la mobilité sociale a été contrebalancé par de nouvelles conceptions de l'espace social et les schémas de mobilité sociale mis au point et défendus, dans les dernières décennies, par sociologues et anthropologues. La première partie de cet article traite des raisons pouvant expliquer ce manque d'intérêt, en soulignant le rôle qu'ont pu jouer certains modèles historiques, comme la «révolution féodale» mise en avant par les historiens français, les interprétations néo-malthusiennes, le modèle de commercialisation défini par les Anglais, et la grande épopée des marchands italiens. Malgré sa pertinence, la mobilité sociale n'a pas été une préoccupation majeure pour les médiévistes. It underlines the importance of studying the mobility inside social groups, and argues that we must distinguish between two different types of medieval social mobility: autogenous social mobility, and endogenous or conflictual social mobility. It touches upon the performative role of learned representations, and upon the constraints imposed upon human agency by family practices and genre.

The paper examines the constitutive elements of social identities, the plurality of social ladders, and the channels of social mobility.

Therefore, it is really important to indicate the gaps in our understanding, and to clarify research questions, technical problems and methods. The second part assesses the extent to which this lack of interest has been challenged by conceptions of social space and social mobility developed in recent decades by sociologists and anthropologists. The first part of this paper deals with the reasons for this lack of interest, highlighting the role of historical models such as the French ‘feudal revolution’, the neo-Malthusian interpretations, the English commercialisation model and the great narrative of Italian medieval merchants. Notwithstanding its relevance, social mobility has not been at the forefront of the agenda for historians of the Middle Ages.
